Corsica Pulita a tenu une conférence de presse ce samedi devant la Collectivité de Corse, mettant en lumière l’opacité du plan régional de gestion des déchets. La coordination citoyenne dénonce principalement l’absence de tri généralisé à la source et critique la mise en avant excessive de la filière des combustibles solides de récupération (CSR), qu’elle estime potentiellement coûteuse.
Selon Corsica Pulita, la construction d’une usine de fabrication de CSR nécessiterait 45 millions d’euros, tandis que les installations pour brûler ces CSR, provenant des déchets d’activité économique et des déchets ménagers, demanderaient respectivement 119 millions d’euros et 50 millions d’euros. Cette filière risquerait ainsi d’absorber la majeure partie des fonds publics dédiés à la gestion des déchets, entraînant une inévitable hausse des coûts pour les citoyens, qui devront déjà faire face à une augmentation annuelle de 3 % sur le marché.